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ATLANTIDE, subst. fém.
MYTHOLOGIE
A.− Continent fabuleux que les Anciens situaient au delà des colonnes d'Hercule.
P. ext., littér. Continent englouti, terre disparue :
1. L'amour est condamné! Car l'amour est au fond du royaume des rêves, Dans les bosquets perdus qu'ont remplacés les grèves, Dans les mondes encor sans voix et sans échos, Dans le silencieux amas des vieux chaos, Dans la poussière d'or des mirages splendides, Ou dans les paradis noyés des Atlantides! Dierx, Poèmes et poésies,1864, p. 81.
Emploi adj. Qui est relatif à l'existence de l'Atlantide :
2. Il [un manuscrit] établissait de façon indiscutable la position du château fort des Atlantes, et démontrait que ce site, nié par la science actuelle, n'a pas été submergé par les flots, ainsi que se le figurent les rares défenseurs timorés de l'hypothèse atlantide. Benoit, L'Atlantide,1919, p. 144.
B.− Plur. Filles d'Atlas, au nombre de sept, devenues, par métamorphose, les Pléiades de l'Astronomie (cf. atlantique).
PRONONC. − Seule transcription ds Littré : a-tlan-ti-d'.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1557 adj. (Pontus de Tyard, 130 d'apr. H. Vaganay ds Z. rom. Philol., t. 28, p. 584 : Je vous ennuyrois des theologies Pheniciennes, Atlantides, Africaines, Phrigiennes, Persiennes), attest. isolée. Empr. au lat. Atlantis, -idis nom d'une île fabuleuse située au-delà des colonnes d'Hercule (Pline, Nat., 6, 199 ds TLL s.v., 1044, 67), célébrée par Platon dans le Timée et le Critias; du nom d'Atlas, roi de cette île, fils de Poséidon et de Clito.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Galiana Astronaut. 1963. − Perraud 1963.