| ASYNCHRONE, adj. Qui n'est pas synchrone. − Spéc., ÉLECTR. [En parlant d'une machine à courant alternatif] Dont la vitesse n'est pas rigidement liée à la fréquence des courants induits (d'apr. Siz. 1968) : 1. Les moteurs à courant alternatif asynchrone présentent encore des viroles et des balais. Leurs inconvénients sont donc les mêmes que (...) pour les machines à courant continu.
J.-N. Haton de La Goupillière, Cours d'exploitation des mines,1905, p. 654. 2. Les machines à courant alternatif, bien que plus simples que les machines à courant continu, ne furent inventées que plus tard. Ainsi, les premières machines synchrones furent réalisées par Elihu Thomson (1879), Siemens et Hopkinson (1884), Westinghouse (1886), et Tesla (1887); parmi les inventeurs des moteurs asynchrones, il faut citer Marcel Deprez (1883), Ferraris (1886) et encore Tesla (1888).
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 326. Rem. 1. Hurluberlu, instable (d'apr. Esn. 1966). 2. 1reattest. (supra ex. 1); dér. de synchrone*, préf. a-2*. PRONONC. : [asε
̃kʀon]. Pt Rob. admet également : [asε
̃kʀ
ɔn]. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Électron. 1959. − Électron. 1963-64. − Esn. 1966. − Lhoste-Pèpe 1964. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Siz. 1968. |