| ARÉOPAGITE, subst. masc. ANTIQ. Membre de l'aréopage d'Athènes, choisi depuis Solon parmi les anciens archontes, et dont l'expérience politique et l'autorité morale étaient réputées. − P. ext., au plur. Personnes assemblées sur l'Aréopage : Le gouverneur romain de Césarée, (...) et les aréopagites qui lui [saint Paul] disoient : Nous vous entendrons une autre fois sur ces choses, faisoient, sans le savoir, un bel éloge de sa prédication.
J. de Maistre, Les Soirées de Saint-Pétersbourg,1821, p. 182. PRONONC. ET ORTH. − Dernière transcription ds DG : à-ré-ò-pà-jĭt'. Besch. 1845 écrit : aréopagite ou aréopagiste. ÉTYMOL. ET HIST. − A. Subst. xives. ariopagite « membre de l'aréopage » (Raoul de Presles, Cité de Dieu, 18, 10 ds Quem. : Duquel lieu les curiaulx d'icelle cité sont appellez Ariopagites); 1512 areopagites (J. Lemaire de Belges, Illustrations de Gaule et singularitez de Troye, livre II ds
Œuvres, éd. Stecher, p. 225 ds Fr. mod., t. 21, p. 220). B. Adj. 1680 (Rich. : Aréopagite. Qui étoit de l'Aréopage. Saint Denis Aréopagite).
Empr. au lat. Areopagites (< gr. Α
ρ
ε
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π
α
γ
ι
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τ
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ς au sens A, Eschine, 1, 81 ds Bailly), A subst. Varron, Ling., 7, 19 ds TLL s.v. Ares, 507, 22; B adj. St Augustin, Serm., 150, 2, ibid., 507, 41. STAT. − Fréq. abs. littér. : 17. BBG. − Bible 1912. |