| ARÉFACTION, subst. fém. Vx, rare. Déshydratation; dessiccation : ... c'est lui-même qui chaque matin monte au Temple et qui empoigne à la barbe, à la gorge coram populo ces sépulcres vivants, qui secoue d'une main inexorable ces ossements sans âme où la pétrification de l'avarice et de l'orgueil a devancé l'aréfaction de la chair.
Claudel, Un Poète regarde la Croix,1938, p. 33. − PHARM., vx. Dessiccation subie par certains médicaments qu'on veut réduire en poudre. PRONONC. − Dernière transcription ds DG : à-ré-fàk'-syon. ÉTYMOL. ET HIST. − 1534 méd. (Le Guidon en francoys, 267a, édit. 1534 ds Rom. Forsch. t. 32, p. 12 : L'ingrossation ou impinguation et aréfaction ou exténuation au moins universellement appartiennent aux phisiciens).
Empr. au lat. médiév. arefactio attesté comme terme de méd. ds Pseudo-Galien (Anat. 1, p. 168Ads Mittellat. W. s.v., 923, 6). BBG. − Duval 1959. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Nysten 1824. |