| ARTHROPODE, subst. masc. ZOOL. ,,Animal pourvu d'appendices locomoteurs formés de plusieurs pièces articulées; corps à symétrie bilatérale, revêtu d'une couche de chitine.`` (Séguy 1967). − Au plur. Les arthropodes. Embranchement du règne animal comprenant tous les animaux des milieux aquatique, terrestre et aérien, invertébrés à pattes articulées et dont le corps est formé de segments. (Arachnides, crustacés, insectes, myriapodes, etc.) : 1. Les Arthropodes sont, ..., caractérisés par la faculté que possèdent leurs épithéliums exodermiques de transformer en chitine la paroi périphérique de leurs éléments.
E. Perrier, Traité de zool.,t. 3, 1899-1925, p. 2388. − Emploi adj., néol. : 2. Ici les herbivores et les rongeurs, prenant directement leur nourriture sur la branche végétale, et là les insectivores, parasitant d'une manière similaire la branche « arthropode » de la vie.
Teilhard de Chardin, Le Phénomène humain,1955, p. 133. Rem. En bot., le mot désigne une plante de la famille des liliacées comprenant une douzaine d'espèces qui croissent en Australie, dont certaines sont caractérisées par des racines à bulbes pédicelles. (Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.). PRONONC. : [aʀtʀ
ɔpɔd]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1823 bot., arthropodion (Boiste); 1845 arthropode (Besch.) puis 1866 (Lar. 19e); 2. 1884 zool. (E. Perrier, La Philosophie zoologique avant Darwin, p. 102 : L'unité de plan de composition des animaux articulés ou plutôt des arthropodes prenait donc pied dans la science en même temps que l'unité de plan de composition des vertébrés).
Composé de l'élément préf. arthro-* et de l'élément suff. -pode*; sens 1 à cause de la forme des racines de certaines espèces. Cf. supra. STAT. − Fréq. abs. littér. : 13. BBG. − Baillon t. 1 1876. − Biol. t. 2 1970. − Criqui 1967 →. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965. − Plais.-Caill. 1958. − Séguy 1967. |