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ARSIS, subst. fém.
VERSIF. (lat.). Temps fort d'un pied. Synon. ictus; anton. thésis.
Rem. Certains dict. du xixes. donnent en outre le mot en bot., comme synon. de grewie, grewia (Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.). Également ds Besch. 1845. Pour Ac. Compl. 1842 c'est un subst. masc. : ,,arbrisseau de la Cochinchine``. Mais il s'agit d'un autre mot.
DÉR.
Arsique, adj.,mus. et versif. (anc.) Caractérisé par l'arsis. Mouvement arsique. (1908, A. Mocquereau, Le Nombre musical grégorien, t. 1, p. 106; suff. -ique*).
PRONONC. − Dernière transcr. ds DG : àr-sĭs'.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1751 (Encyclop. t. 1). Empr. au gr. α ́ ρ σ ι ς « action de lever » (Aristote, Inc. an. 12, 10 ds Bailly) attesté comme terme de mus. pour désigner le levé p. oppos. au frappé (θ ε ́ σ ι ς) dep. Denys d'Halicarnasse (6, 1101 Reiske, ibid.) et comme terme de prosodie pour désigner la partie faible du pied dep. Dracon (133, 27, ibid.); attesté en lat. dep. le iies. où il désigne la partie forte d'un pied, c.-à-d. celle sur laquelle on élève la voix pour souligner le rythme (Terentianus Maurus, 1380 ds OLD, 176).
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Gramm. t. 1 1789. − Machabey (A.). Rem. sur le lex. musical du De Canticis de Gerson. Romania. 1958, t. 79, pp. 178-179. − Mar. Lex. 1933. − Mar. Lex. 1961 [1951]. − Rougnon 1935. − Springh. 1962.