| ARIEN, IENNE, adj. et subst. A.− Adj. [En parlant d'une pers.] Qui professe l'arianisme. Évêque, prince arien; barbares ariens. − P. ext. [En parlant d'une doctrine] Dont la doctrine est celle de l'arianisme. Hérésie arienne, dogme arien. B.− Subst. Partisan de la doctrine d'Arius (cf. arianisme). P. ext. partisan d'une doctrine inspirée de l'arianisme historique : Quelle drôle d'idée de faire de ce livre [Paradise lost] un poème chrétien! Milton était un arien ou, pour mieux dire, un païen pur et simple, au plus un gnostique.
Claudel, Correspondance[avec Gide], 1912, p. 204. PRONONC. − 1. Forme phon. : [aʀjε
̃], fém. [-jεn]. 2. Homon. : cf. aryen. ÉTYMOL. ET HIST. − 1224 subst. (G. de Coincy, Mir. Vierge, ms. Soissons, fo2bds Gdf. Compl. : Aubigois ou ariens); 1734 adj. (Montesquieu, Rom., 20 ds Rob.).
Empr. au b. lat. Ariani ou Arriani, « Ariens », sectateurs de l'hérésiarque Arius. Ariani, Grég. de Tours, 2, Franc., 9 ds Forc.; attesté par de nombreux auteurs eccl., ibid. STAT. − Fréq. abs. littér. : 24. BBG. − Archéol. chrét. 1924. − Foi t. 1 1968. − St-Edme t. 1 1824. |