| ARGILIÈRE, subst. fém. A.− ,,Terrain d'où l'on extrait de l'argile`` (Plais.-Caill. 1958) : L'hiver n'est pas un hiver de neige dure; c'est une lutte entre la montagne et la mer. Pendant la nuit, la montagne descend et elle gèle tout, pendant le jour la mer monte à travers le ciel, elle se couche sur nous avec son eau tiède, tout s'amollit (...) les coteaux se déchaînent en longs glissements d'argilières, sans jamais trouver l'os du rocher.
Giono, L'Eau vive,1943, p. 190. B.− Région. (Sud-Ouest). ,,Terrain argileux de bord d'étang`` (Plais.-Caill. 1958). PRONONC. − Seule transcription ds Littré et DG : àr-ji-lyèr (DG). ÉTYMOL. ET HIST. − 1331 « terrain d'où l'on tire de l'argile » (Cartul. de Guise, Richel. 1. 17777, fo95 vods Gdf. : Lettre comment la ville et le communauté de Guise ont quittié a Mons. de Bloys par escange l'argilliere, les quemins et le puis seans entour le bos dou Ploich).
Dér. d'argile*; suff. -ière*. BBG. − Ac.-Gastr. 1962. − Plais.-Caill. 1958. |