| ARCHIÉPISCOPAL, ALE, AUX, adj. Qui appartient à l'archevêque, qui se rapporte à la fonction d'archevêque : On leur [aux protestants de Bohême] céda l'université de Prague : on leur permit de se nommer un consistoire particulier, entièrement indépendant du siège archiépiscopal de la ville.
Constant, Wallstein,1809, p. 206. PRONONC. : [aʀkiepiskɔpal] ou [aʀ
ʃi-], plur. [-o]. Passy 1914 et Pt Lar. 1968 notent uniquement la prononc. [-ʀk-] (cf. aussi Clédat 1930, p. 38, Fouché Prononc. 1959, p. 334 et l'art. archi- du dict.). Harrap's 1963 et Pt Rob. transcrivent [-ʀ
ʃ-]. Grég. 1923 donne les 2 possibilités de prononc. (,,-ch-, plus souvent que -k-``) (cf. aussi Barbeau-Rodhe 1930 et Warn. 1968 : ,,aʀ-ki- pfs aʀ-ʃi``). Grammont Prononc. 1958 signale que la prononc. [aʀ
ʃi] gagne de plus en plus, sous l'influence bien naturelle de archevêque, archiduc, etc. Cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 225 : ,,[Le mot] a fini par suivre l'analogie des autres au moins dans l'usage le plus ordinaire, et c'est bien à tort que beaucoup de personnes se croient encore obligées de suivre les dictionnaires. Arkiépiscopal a d'ailleurs l'air prétentieux à côté d'archevêque.`` Pour l'hésitation entre [-ʀk-] et [-ʀ
ʃ-] dans le mot, cf. aussi Rouss.-Lacl. 1927, § 159. Les dict. hist. transcrivent tous le mot par [-ʀk-] excepté Fél. 1851 qui note [-ʀ
ʃ-]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1389 (Inv. de Guill. de Lestrange ds Delb. Rec. d'apr. DG); 1440-41 (Compt. de P. Le Franc, A. S.-Inf., G 43 ds Gdf. Compl. : Capelle archiépiscopal).
Empr. au lat. médiév. archiepiscopalis « id. » 711-731, Stephanus Eddius, Wilfr., 43, 236, 22 ds Mittellat. W. s.v., 887, 7. STAT. − Fréq. abs. littér. : 17. BBG. − Dub. Pol. 1962, p. 334. |