| ARALIA, subst. masc. BOT. Arbuste de la famille des araliacées voisin des ombellifères, poussant dans les régions tempérées d'Asie et d'Amérique et dont certaines variétés, cultivées en serre, servent d'arbrisseaux d'ornement. Aralia du Japon : Il y a ici [à Cannes] une grande plante appelée aralia papyrifera, qui a huit à dix pieds de haut, des feuilles dans le genre de celles du marronnier d'Inde, mais d'un mètre de large...
Mérimée, Lettres à Viollet-le-Duc,1870, p. 176. PRONONC. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : à-rà-lyà, à-rà-li. 2. Forme graph.− Lar. encyclop. enregistre uniquement la forme aralia (cf. aussi Land. 1834 et Gattel 1841 ainsi que Lar. 19equi signale néanmoins ,,on dit aussi aralie``). Rob. et Quillet 1965 admettent parallèlement aralia ou aralie (cf. aussi Nouv. Lar. ill. et DG). Quillet 1965 qualifie la 2eforme de ,,vieille``. La forme aralie est donnée seule ds Ac. Compl. 1842, Littré et Guérin 1892. ÉTYMOL. ET HIST. − 1694 (Pitton-Tournefort, Elemens de Botanique, Paris, I, p. 249 ds König, p. 16); 1751 Aralia (Encyclop.); 1755 Aralie (Prév.).
Orig. obsc; König, loc. cit., écarte l'hyp. d'une orig. can., aucun mot approchant n'existant dans les dial. d'Amérique du Nord; la famille des Araliacées prédominerait plutôt dans le vieux monde, spéc. en Chine et au Japon. BBG. − Bouillet 1859. − Duval 1959. − Lar. mén. 1926. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824 (s.v. araliacées). − Privat-Foc. 1870. |