| APOCYN, subst. masc. BOT. Plante dicotylédone gamopétale appartenant à la famille des apocynées. Rem. Attesté ds la plupart des dict. généraux. PRONONC. ET ORTH. − Dernière transcription ds DG : à-pò-sin (in = [ε
̃]). Nouv. Lar. ill. écrit : apocyn ou apocin (cf. aussi Pt Lar. 1906). ÉTYMOL. ET HIST. − 1751 (Encyclop. t. 1 : Apocyn : genre de plante à fleurs monopétales, & faites en forme de cloche [...] Harris prétend que l'apocyn est semblable à l'ipécacuana); 1752 (Trév. : Apocyn. C'est un arbrisseau qu'on appelle encore cynanchon, cynomeron, & cynocrambe : mort aux chiens. Apocynum... Ses feuilles étant mêlées avec de la farine, & réduites en forme de pain, tuent les chiens, les loups, les renards & les panthères, qui en mangent, & leur cause [sic], selon Dioscoride, sur le champ une paralysie vers les lombes. Selon Pline, sa semence prise dans du vin, guérit la pleurésie & toutes les douleurs de côté, de quelque espéce qu'elles soient).
Empr. au lat. apocynon « plante fatale aux chiens » (transcription du gr. α
̓
π
ο
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κ
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ν
ο
ν « cynanque ou apocia », Diosc., 4, 81 ds Bailly), (Pline, 24, 98 ds TLL s.v., 243, 15; André Bot., 1956, p. 36). BBG. − Bouillet 1859. − Comm. t. 1 1837. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1814. − Privat-Foc. 1870. |