| APHTEUX, EUSE, adj. MÉD. et MÉD. VÉTÉR. Qui a rapport aux aphtes; compliqué ou accompagné d'aphtes. Virus aphteux; angine, stomatite, vulvite aphteuse (cf. Ménard, Widal, ds [F, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 2, 1920-24, p. 413]).♦ Fièvre aphteuse. Chez les animaux, maladie éruptive et contagieuse, caractérisée par le développement d'aphtes sur la membrane buccale, sur les trayons, l'origine des onglons. Synon. cocotte, mal de bouche(Ménard, Widal, ds [F, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouv. traité de méd., fasc. 2, 1920-24, p. 411]) : La fièvre aphteuse sévit un peu partout en France. Certaines années elle prend l'allure d'une épizootie très grave, puis régresse en laissant par-ci, par-là des noyaux d'infection. Le virus aphteux abonde dans les aphtes et les pustules, dont le liquide virulent étend la maladie. Les animaux se contaminent l'un l'autre.
E. Garcin, Guide vétérinaire,1944, p. 227. PRONONC. : [aftø], fém. [-ø:z]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1768 (Journal de médecine, chirurgie et pharmacie, t. 29 : Cette épidémie a été accompagnée d'une autre fièvre, qui avait tant d'analogie avec celle-ci, qu'elle n'en différait que par l'absence des éruptions et des aphtes à la gorge; elle était contagieuse, emportait plusieurs sujets dans une maison, à des courts intervalles. Notre auteur l'appelle cholera-morbus aphteux, à raison du plus terrible symptome qui l'accompagnait); 1776 (Lepecq de La Cloture, Observ. sur les maladies épidémiques ds Fr. mod., t. 14, 1946, p. 300 : Aphteux. « épidémie aphteuse », « fièvre aphteuse »).
Dér. de aphte*; suff. -eux*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Fén. 1970. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Littré-Robin 1865. − Méd. 1966. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Nysten 1824 (s.v. aphteux). |