| ANÉPIGRAPHE, adj. [En parlant de médailles, de bas-reliefs, de monuments...] Qui est sans inscription, sans titre : Peu inventifs en fait de créations mythologiques, les Israélites y suppléaient (...) par des monuments anépigraphes, monceaux de témoignage, tas de pierres, destinés à servir d'avertissement à l'avenir.
E. Renan, Hist. du peuple d'Israël,t. 1, 1887-1892, p. 303. − Emploi subst. ,,Ouvrage sans titre``. (Ch.-L. Carabelli, [Lang. de l'impr.]). Rem. ,,On trouve aussi anépigraphique : « Bien que deux d'entre elles [des dalles tumulaires] fussent anépigraphiques, il n'hésita pas à supposer qu'elles représentaient des abbés de Jumiéges du siècle de saint Louis », Extrait du Nouvelliste de Rouen, dans Journ. offic. 13 déc. 1874, p. 8260, 1recol. Mais, en ce sens, anépigraphe est seul correct.`` (Littré). Nouv. Lar. ill. enregistre cependant ,,anépigraphe ou anépigraphique``. Prononc. − Seule transcription ds Land. 1834 : ɑ-né-pi-grɑfe. Étymol. ET HIST. − 1752 (Trév.).
Dér. de épigraphe*; préf. -a(n)2*. BBG. − Rolland-Coul. 1969. |