| ANTI(-)SCORBUTIQUE,(ANTI SCORBUTIQUE, ANTI-SCORBUTIQUE) adj. MÉD. [En parlant de plantes, de médicaments] Qui combat ou prévient le scorbut : Harbert ne revenait guère d'une excursion sans rapporter quelques végétaux utiles. (...) un autre [jour], c'était une oseille commune, dont les propriétés anti-scorbutiques n'étaient point à dédaigner...
Verne, L'Île mystérieuse,1874, p. 288. SYNT. Herbes antiscorbutiques (Voyage de La Pérouse autour du monde, 1797, p. 50), plantes antiscorbutiques (ibid., p. 52); remède antiscorbutique, sirop antiscorbutique, vitamine antiscorbutique (Mont. 1967). − Emploi subst. Plante, remède qui combat ou prévient le scorbut. Le chou, un très bon antiscorbutique (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, p. 127). PRONONC. : [ɑ
̃tiskɔ
ʀbytik]. ÉTYMOL. ET HIST. − 1671 (Venet d'apr. R. Chauvelot ds La Presse médicale, 26 août 1950, t. 58, p. 933); 1698 eau antiscorbutique (Trad. du hollandais par J. Devaux de Bontekoe, Nouveaux elemens de Medecine, Paris, II, 141 d'apr. Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 305); 1700 (Liger, Nouv. maison rustique, II, 354 d'apr. Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 2, p. 116 : Cette plante [l'ancolie] est apéritive, détersive, antiscorbutique).
Dér. de scorbutique*; préf. anti-*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 11. BBG. − Bouillet 1859. − Duval 1959. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mont. 1967. − Nysten 1824. − Privat-Foc. 1870. |