| ANTHOPHORE, adj. et subst. masc. A.− BOT. ,,Prolongement qui, partant du calice, porte les organes floraux.`` (É.-A. Carrière, Encyclop. horticole, 1862, p. 28). − En partic. ,,Nom donné par certains botanistes à la partie du réceptacle qui, dans quelques fleurs, s'allonge beaucoup au-dessus du calice avant de porter la corolle et les organes reproducteurs, qui se trouvent ainsi situés beaucoup plus haut que le calice.`` (Baillon t. 1 1876). − Emploi adj. Qui porte des fleurs. B.− ZOOL., subst. masc. plur. Les Anthophores. Genre d'hyménoptères du groupe des abeilles supérieures, subdivision des ,,Apidae inférieurs qui sont généralement solitaires et dépourvus de cire``. (Zoologie, t. 2, 1963, p. 887 [encyclop. de la Pléiade]) : Ce coléoptère [le sitaris] dépose ses œufs à l'entrée des galeries souterraines que creuse une espèce d'abeille, l'anthophore. La larve du Sitaris, après une longue attente, guette l'anthophore mâle au sortir de la galerie, se cramponne à elle, y reste attachée jusqu'au « vol nuptial »; là, elle saisit l'occasion de passer du mâle à la femelle, et attend tranquillement que celle-ci ponde ses œufs.
Bergson, L'Évolution créatrice,1907, p. 147. Rem. 1. Donné au masc. ds Besch. 1845, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Quillet 1965; au fém. ds Ac. Compl. 1842, Guérin 1892, Lar. encyclop. 2. 1reattest. 1823 (Boiste); élément préf. antho-*, élément suff. -phore*. PRONONC. − Seules transcriptions ds Land. 1834 et Littré : an-to-fo-r' (Littré). STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Baillon t. 1 1876. − Littré-Robin 1865. − Séguy 1967. |