| ANISOTROPE, ANISOTROPIQUE, adj. et subst. masc. PHYSIQUE I.− Emploi adj. [En parlant d'un corps, d'un milieu] Qui possède des propriétés physiques (en partic. la biréfringence) variant selon la direction considérée. Anton. isotrope : 1. ... Fresnel montre qu'on peut expliquer la double réfraction dans le cas d'un cristal uniaxe (c'est-à-dire présentant une symétrie par rapport à un axe) ou biaxe. En effet, l'onde qui se propage dans un milieu réfringent anisotrope est, en général, une surface du 4edegré. Celle-ci dégénère en une sphère si le milieu est isotrope.
Hist. gén. des sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 180. 2. Il est évident que des particules anisotropes présentent une orientation commune constituant un milieu polarisant.
Schatzman, Astrophysique,1963, p. 119. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. (Littré Add. 1872 [1reattest.]); dér. de isotrope*, préf. a-2*. II.− Emploi subst. Substance et en particulier liquide jouissant de biréfringence (cf. Garnier-Del. 1958, Duval 1959). Rem. Sur le synon. anisotropique (Musset-Lloret 1964 et Lar. encyclop. Suppl. 1968), cf. Plais.-Caill. 1958 : ,,forme adaptée de l'anglais, inutilement longue, à proscrire``. PRONONC. : [anizɔtʀ
ɔp]. BBG. − Duval 1959. − Électron. 1963-64. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Husson 1970. − Laitier 1969. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Neyron 1970. − Plais.-Caill. 1958. − Rey-Cottez 1970, t. 38, p. 351. − Uv.-Chapman 1956. |