| ANAGRAMMATIQUE, adj. A.− Relatif à l'anagramme; qui tient de l'anagramme; qui est une anagramme : 1. Aujourd'hui l'affaire d'Espagne demeure parfaitement connue, grâce aux écrits des principaux acteurs, le chanoine Escoiquiz, le ministre Cevallos et autres, et surtout l'honnête et respectable M. Llorente, qui, sous la signature anagrammatique de Nellerto, a publié les mémoires du temps...
E.-D. de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, t. 1, 1823, p. 787. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que ds Lar. encyclop. et Quillet 1965. − P. anal. : 2. Les premières notes de l'introduction [du Finale de la Sonate de Dukas] ne sont autres, si l'on est curieux de ce genre de divertissement musico-anagrammatique, que les notes initiales du Trio du Scherzo, retournées...
A. Cortot, La Musique française de piano,1resérie, 1930, p. 233. B.− Rare. Abrégé à la manière d'un monogramme : 3. C'est une pauvre chapelle ornée de mauvaises peintures et de quelques sculptures sur bois où se trouve le poisson, symbole anagrammatique de Jésus-Christ.
M. Du Camp, Le Nil, Égypte et Nubie,1854, p. 50. Prononc. : [anagʀamatik]. Étymol. ET HIST. − 1. 1823 « relatif à l'anagramme » (E.-D. de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène, t. 1, p. 787). − 1928 (Lar. 20e); 2. 1930 p. anal. mus., supra.
Dér. du gr. α
̓
ν
α
́
γ
ρ
α
μ
μ
α, voir anagramme; suff. -ique*. − Rem. L'emploi 2, signalé supra ex. 2, s'il n'est pas un lapsus pour monogrammatique, pourrait dériver de l'emploi rare (signalé ds Du Cange) médio-latin anagramma au sens de monogramma « monogramme ». STAT. − Fréq. abs. litt. : 2. |