| AMENDEUR, subst. masc. Vx. Celui qui amende. Rem. Désignait spéc. celui qui fertilise le sol (cf. Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. ill.) ou celui qui améliore, corrige au sens moral (cf. Lar. 19e-Nouv. Lar. ill., Littré, Guérin 1892). Prononc. − Seule transcription ds Littré : a-man-deur. Étymol. ET HIST. − Dernier quart xiiies. amenderes, cas sujet (Lex. lat.-fr. abavus, ms. Douai 62 ds M. Roques, Lex. fr. du Moy. Âge, 1936, I, p. 16, 525 : corrector, amenderes); 1414 amendeur de bestes cas régime « châtreur d'animaux », (Valenc., ap. La Fons, Gloss, ms., Bibl. Amiens ds Gdf. : amendeur de bestes); 1541-1552 « celui qui rend qqc. meilleur (domaine moral) » (Cl. Marot, Ps. de David, 17 ds Hug. : Ma bouche prononcer Ne mon cœur rien penser Ne puisse, qui ne plaise A toy, mon deffendeur, Saulveur et amendeur De ma vie mauvaise).
Dér. de amender* étymol. 2; suff. -eur2*. |