| ALVÉOLÉ, ÉE, adj. Creusé d'alvéoles. A.− BOT., ZOOL. : 1. Les pédicellaires typiques des Valvulata sont encastrés dans un enfoncement des plaques squelettiques qui les supportent et sont parfois désignés, par cette raison, sous le nom de pédicellaires alvéolés.
E. Perrier, Traité de zoologie,t. 1, 1893, p. 824. B.− P. anal., B.-A., GÉOL. : 2. Cela m'évoque selon les salles un monde de choses dissemblables : les larmes de cire, le long des cierges, les sapins de montagnes alourdis de neige, les plafonds alvéolés de l'Alhambra, les franges des châles de Manille ...
A. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 166. 3. À côté de cet immense plateau lisse, à la nudité, à la majesté planétaire, le gouffre, ciselé, fouillé, alvéolé, ressemble au fond bouleversé d'une carrière de diamants, à une coupe faite d'un trait de scie dans une termitière.
J. Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 94. Prononc. : [alveɔle]. Étymol. ET HIST. − 1834 bot. (Land. : Alvéolé, receptacle alvéolé, celui dont la surface est creusée de trous anguleux, à bords élevés, amincis, mitoyens).
Dér. de alvéole*; suff. -é*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. BBG. − Baulig 1956. − Bél. 1957. − Littré-Robin 1865. |