| ALUNER, verbe trans. A.− TECHNOL. Tremper dans une solution d'alun, imprégner d'alun. On alune le papier pour l'empêcher de boire (Ac. 1835-1932). − En partic., TEXT. ,,C'est combiner soit avec une étoffe, soit avec des fils, soit même avec des substances premières, comme la soie, la laine ou le coton, une certaine quantité d'alun pour leur donner la propriété de s'unir à certains principes colorants, avec lesquels on doit plus tard les mettre en contact.`` (G. Doin, Dict. des teintures, 1828). B.− PHARM. Ajouter de l'alun dans un but thérapeutique. Aluner du vin. Rem. Pour l'homon. aluner « se poser sur la lune », cf. alunir. Prononc. : [alyne]. Étymol. ET HIST. − 1532 technol. alluner « imbiber d'une solution d'alun » (Rabelais, Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, Paris, 1959, p. 64 : Jehan le Veau [...] luy conseilla qu'elle ne se mist point en ce hazard de laver la buée sans premier alluner le papier).
Dér. de alun*; dés. -er. BBG. − Barb.-Cad. 1963. − Bél. 1957. − Chesn. 1857. − Duval 1959. − Fér. 1768. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1814-20. |