| ALUNIÈRE, subst. fém. TECHNOLOGIE A.− Fabrique d'alun. B.− Mine d'alun : ... ou c'est une alunière avec ses vastes monceaux de terre rougeâtre...
V. Hugo, Le Rhin,1842, p. 57. Rem. 1. Les 2 sens sont attestés ds la plupart des dict. gén. Ac. 1835-1932 ne mentionne que le second sens, Duval 1959 enregistre les 2 sens sous alunerie et alunière. 2. Il a existé un synon. aluminière. 3. Les dict. (sauf Ac.) mentionnent depuis Lar. 19eun synon. de alunière « mine d'alun ». V. Hugo ds ibid. qui connaît les 2 mots, emploie alunerie au sens A, alunière au sens B : ,,Ces aluneries occupent environ quatre cent quarante ouvriers.`` Prononc. ET ORTH. : [alynjε:ʀ]. Gattel 1841 renvoie à Trév. pour une forme alumière. − Synon. Alunerie. Seule transcription ds Littré : a-lu-ne-rie. Étymol. ET HIST.
I.− Alunière, 1702 technol. alumière « mine d'alun » (Hist. de l'Ac. royale des sc., Paris, Ch.-E. Hochereau, p. 20 : M Geoffroy s'étoit informé exactement en Italie de la manière dont on fait l'Alun de roche aux Alumieres de Cività-vecchia); 1783 alunière (Morand apud Buffon, Hist. Nat., Minéraux, t. 1, p. 481 : le territoire de ce pays, ... ouvert pour les mines de houille, l'est également pour des terres d'alun dont les mines sont appelées alunières).
II.− Alunerie, av. 1866 technol., supra.
Dér. de alun*; suff. -ière*, -erie*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. − Duval 1959. − Littré-Robin 1865. − Mots rares 1965 (s.v. alunerie). − Nysten 1814-20. |