| ALOPÉCIE, subst. fém. A.− MÉD. Absence congénitale ou temporaire, chute totale ou partielle, de cheveux ou de poils. Synon. pelade : 1. ... atteint d'une alopécie précoce, il avait la figure complètement glabre. Pas un cil aux paupières, pas un vestige de sourcils, pas un poil de barbe.
A. Theuriet, La Maison des deux barbeaux,1879, p. 30. 2. Quant à l'alopécie : chute des cheveux, de la barbe, des cils et sourcils, des poils du corps, elle est fréquente.
Souques ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 8, 1920-1924, p. 205). DÉR. Alopécique. 1. Adj. Qui a rapport à l'alopécie; affection alopécique (Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.); (cf. aussi Nicolas ds F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine, fasc. 4, 1920-1924, p. 672);2. Subst. Individu atteint d'alopécie (attesté ds Lar. 19eet Nouv. Lar. ill.). Prononc. : [alɔpesi]. Étymol. ET HIST. − 1377 méd. alopicie « chute partielle ou totale des cheveux, des poils » (Alanfranc, Encyrurgie, 3, 2 ds Quem. t. 1 1959 : Alopicies qui sont causées par ulceres et pour tigne); 1505 allopecie (Platine de honneste volupté, fo26 voibid. : Ceulx qui ont une maladie appellee allopecie, qui fait cheoir les cheveux).
Empr. au gr. α
̓
λ
ω
π
ε
κ
ι
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α (de α
̓
λ
ω
́
π
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ξ-, -ε
κ
ο
ς « renard ») « maladie qui fait tomber les cheveux, comparée à la chute des poils de renard » (Sophocle, fr., 369 ds Bailly).
− Alopécique, 1866 (Lar. 19e). STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Bouillet 1859. − Feugère (F.). En marge de l'exposition Charles V. Dans le vocabulaire de Duguesclin. Déf. Lang. fr. 1968, no45, p. 26. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1814-20. − Prév. 1755. |