| ALLUMETTIER, IÈRE, subst. Personne qui fabrique ou vend des allumettes : J'y trouvais plus facilement en effet de ces femmes d'un genre populaire, les allumettières, les enfileuses de perles, les travailleuses du verre ou de la dentelle, les petites ouvrières aux grands châles noirs à franges...
M. Proust, À la recherche du temps perdu,La Fugitive, 1922, p. 626. Rem. Selon Lar. encyclop., Lar. Lang. fr. s'emploie aussi comme adj. avec le sens de : « qui concerne la fabrication des allumettes ». Prononc. : [alymεtje] ou [-me]. Passy 1914 et Harrap's 1963 notent la 3esyllabe avec [ε] ouvert. Pt Rob. transcrit [e] fermé et il réserve le timbre ouvert à l'emploi de la forme au fém. : -εtjε
ʀ. − Rem. Land. 1834 transcrit la 3esyllabe avec [ε], Littré [e]. Étymol. ET HIST. − 1532 allumetier « fabricant ou marchand d'allumettes » (Rab., Pantagr., I, ch. XXX ds Gdf. Compl. : Geoffroy a la grand dent estoit allumetier).
Dér. de allumette*; suff. -ier*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. − Chesn. 1857. − Mét. 1955. |