| ![]() ![]() ![]() ![]() ALETTE, subst. fém. A.− ARCHITECTURE 1. Petite aile, parement du pied droit d'une arcade, s'étendant de l'arête jusqu'au pilastre; p. ext. ,,tout le panneau du pied-droit`` (Barb.-Cad. 1963). 2. ,,Bord d'un trumeau qui dépasse une glace ou un pilastre.`` (Besch. 1845). Rem. Attesté aussi ds Lar. 19e, Littré. B.− CORDONN. Cuir cousu à l'empeigne d'un soulier. Rem. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. encyclop., Littré, Guérin 1892. C.− MAR. ,,Prolongation des bordages de l'arrière dans les bâtiments levantins, qui sert à former cette sorte de poupe que l'on appelle le cul de poule.`` (Ac. Compl. 1842, Lar. 19e) : Les alettes sont presque toujours ornées d'arabesques en couleurs et en sculptures.
Nouv. Lar. ill.1897. Prononc. − Dernière transcription ds Littré : a-lè-t'. Étymol. ET HIST. − 1. 1704 arch. (Trév. : Allette. Petite aile; côtez d'un trumeau qui est entre deux arcades); 2. 1740-44 mar. (Ollivier, Tr. de constr., fo8 ds Jal t. 1 1970- : Alettes); 3. cordonn. (Besch.).
Dér. du lat. ala « aile » en raison de la forme des obj. désignés par ce terme; suff. -ette*; cf. a. fr. alette « petite aile d'oiseau » dep. Erec ds T.-L., devenu fr. ailette. BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Barb.-Cad. 1963. − Boiss.8. − Chabat t. 1 1875. |