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* Dans l'article "ALCALESCENT, ENTE,, adj."
ALCALESCENT, ENTE, adj.
CHIM., vx. [Se dit d'une substance] ,,Légèrement alcalin ou qui le devient.`` (Duval 1959) :
Ce dernier [le virus] (...) donne naissance à la « matière alcalescente volatile de Gaubius », ... Peyrilhe cité par Roussy ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,fasc. 5, 1920-1924, p. 14).
DÉR.
Alcalescence, subst. fém.,vx. État d'une substance qui devient alcaline (Le Gendre ds (F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine, fasc. 7, 1920-1924, p. 286). Synon. alcalinisation.
Prononc. : [alkalεsɑ ̃] ou [-le-], fém. [-ɑ ̃:t]. Harrap's 1963 transcrit la 3esyllabe du mot avec [ε] ouvert, Pt Rob. avec [e] fermé (cf. aussi Fél. 1851). − Dér. Alcalescence : [alkalεsɑ ̃:s]. Pt Rob. transcrit la 3esyllabe du mot avec [e] fermé (cf. aussi Gattel 1841 et Fél. 1851).
Étymol. ET HIST. − Alcalescent, 1735 méd. et chim. (Quesnay, Œcon. animale, 71 ds Quem. t. 1 1959 : quelques plantes extrèmement alcalescentes, comme le coclearia, le senevé; ibid. 107 : Ces sels alcalescents sont stimulans ou irritans). Dér. de alcali*; suff. -escent*. − Alcalescence. 1771 chim. (Trév. : Alcalescence. Terme dont on se sert en Médecine, pour exprimer la putréfaction qui est produite dans certaines substances par les alcalis. La chair des animaux est disposée à l'alcalescence).
BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. (s.v. alcalescence). − Chesn. 1857. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1814-20.