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ALBERTYPIE, subst. fém.
ARTS GRAPH. Procédé d'impression (avec encre grasse, sur plaque de verre recouverte de gélatine, chromate de potasse, etc., et exposée à la lumière) permettant de reproduire et multiplier les clichés photographiques :
1. La phototypie, que l'on nomme héliotypie, autotypie, collotypie, collographie, photocollographie, albertypie, panotypie, pantotypie, planographie, est un mode d'impression destiné à produire économiquement et facilement des épreuves photographiques. A.-M. Villon, Dessinateur et imprimeur lithographe,1932, p. 544 (encyclopédie Roret).
2. La phototypie a pour origine le brevet de Poitevin de 1855, relatif à l'utilisation de colloïdes bichromatés comme couches sensibles à la lumière. Poitevin donna à son procédé le nom de photocollographie; ses travaux furent continués en France par Maréchal, qui l'appela phototypie, et en Allemagne par Joseph Albert, qui l'appela albertypie. Lar. encyclop.1960, s.v. phototypie.
Rem. Synon. gélatinographie, photocollographie, phototypie. (Cf. Littré; J. Adeline, Lexique des termes d'art, 1884; Guérin 1892; A. Maire, Manuel pratique du bibliothécaire, 1896, p. 283; Nouv. Lar. ill.; Éd. 1913; Lar. encyclop.; Quillet 1965; Ch.-L. Carabelli, [Langue de l'imprimerie]).
Prononc. − Seule transcription ds Littré : al-bèr-ti-pie.
Étymol. ET HIST. − 1874 impr. (Littré Suppl. : Albertypie. Photographie sur glace, dont les épreuves se tirent aux encres grasses, Journal offic., 8 mai 1874, p. 3158, 1recol.). Composé de Albert nom du photographe all. d'Augsburg (xixes.), inventeur de ce procédé de phototypie, et de l'élément suff. -typie*.
BBG. − Éd. 1913.