| ALAIRE, adj. A.− ZOOL. Relatif aux ailes d'un oiseau ou d'un insecte. Membrane, plume alaire; mouvement, plan, surface alaire : 1. La force horizontale qui s'engendre par l'inclinaison du plan alaire se transmet au corps de l'animal et contribue à la poussée en avant.
Marey, Le Mouvement de l'aile chez l'insecte, Revue des cours scientifiques,1869, p. 254 (Guilb. Aviat. 1965, p. 441). 2. M. Marey a établi que le mouvement alaire de l'insecte dessinait dans l'espace une courbe en forme de 8 de chiffre.
H. de Parville, Journal officiel,19 avr. 1870, p. 699, 1recol. (Littré, Suppl.). B.− P. ext., TECHNOL. Relatif aux ailes d'un moulin, d'un avion : 3. Une même surface d'aile peut (...) porter un poids plus considérable si la vitesse de l'avion augmente. Les avions rapides ont donc des ailes plus petites à poids égal que les avions lents. On dit que leur charge alaire est plus grande.
Quillet1965, s.v. avion. Rem. Ac. Compl. 1842 signale un autre emploi technol. : ,,Qui est inséré dans l'angle de deux parties.`` Prononc. : [alε:ʀ]. Cf. aile. Étymol. ET HIST. − 1829 (Boiste : Alaire [...] − plumes alaires − des ailes des oiseaux).
Dér. du lat. ala « aile d'oiseau » (aile*); suff. -aire* (les mots lat. alarius et alaris s'emploient exclusivement à propos des ailes d'une armée). BBG. − Guilb. Aviat. 1965. − Littré-Robin 1865. − Plais.-Caill. 1958. − Séguy 1967. |