| AGUIMPÉ, ÉE, adj. Rare. Revêtu d'une guimpe : Mon refuge contre les oisifs et les croquants était l'enclos du Béguinage : je parcourais ce petit univers de femmes voilées ou aguimpées, consacrées aux diverses œuvres chrétiennes...
F.-R. de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 2, 1848, p. 579. Étymol. ET HIST. − 1remoitié du xviies. « revêtu d'une guimpe » (La Fontaine, Contes ds Trév. 1752 : Tant ne songeoient au service divin, Qu'à soi montrer ès parloirs, aguimpées, Bien blanchement, comme droites poupées).
Dér. de guimpe*; préf. a-1*, dés. -er. Voir aussi guimper. Prononc. : [agε
̃pe]. Cf. guimpe. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Pamart (P.). Mots de Chateaubriand. Vie Lang. 1969, no209, p. 454. |