Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
AGRAPHIE, subst. fém.
MÉD. Impossibilité ou difficulté grave d'écrire, résultant de l'absence de coordination entre les centres cérébraux et l'expression écrite des mots, avec ou sans hémiplégie ou aphasie :
1. L'aphasie, l'anarthrie sont des éclipses entre les hérédofigures, leurs segments verbaux, et le soi. Selon le segment sur lequel porte l'éclipse, il y a cécité verbale, surdité verbale, ou agraphie. L. Daudet, Le Monde des images,1919, p. 214.
P. ext. Incapacité de lire les signes de l'écriture :
2. Même un paralysé atteint d'agraphie après une attaque et réduit à regarder les caractères comme un dessin, sans savoir les lire, aurait compris que Mmede Cambrener appartenait à une vieille famille où la culture enthousiaste des lettres et des arts avait donné un peu d'air aux traditions aristocratiques. M. Proust, À la recherche du temps perdu,Sodome et Gomorrhe, 1922, p. 945.
Agraphie musicale. Incapacité d'écrire les signes de la notation musicale.
Prononc. : [agʀafi]. Cf. graphie.
Étymol. ET HIST. − 1865 méd. (Littré-Robin : Agraphie. Impossibilité d'écrire, avec ou sans aphasie). Dér. de graphie*; préf. a-2*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − Bél. 1957. − Foulq.-St-Jean 1962. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Goblot 1920. − Lafon 1963. − Lal. 1968. − Lar. méd. 1970. − Littré-Robin 1865. − Moor 1966. − Piéron 1963. − Porot 1960. − Psychol. 1969. − Sill. 1965. − Springh. 1962 (s.v. agrafiăa).