| AGAILLARDIR, verbe trans. Vx, inus. A.− Emploi trans. Rendre gai, plus gai. B.− Emploi pronom. Devenir gai, se divertir gaiement : Voici des fêtes sans nombre : sont-elles gaies? On y danse, on s'y étourdit, on s'y amuse; le tout serait de s'y agaillardir; mais la bonne, la franche, la durable gaîté n'est pas au milieu des fusées : pour s'agaillardir, il faut posséder la tranquillité d'esprit.
S. Mercier, Néologie ou Vocabulaire de mots nouveaux, t. 1, 1801, p. 16. Rem. Besch. 1845 : ,,ne se dit plus guère``. Le mot n'est plus enregistré dans les dict. gén. du xxes. Prononc. : [agajaʀdi:ʀ]. Cf. gaillard. Étymol. ET HIST. − 1306-1307 agaillardi « rendu gaillard, gai courageux » (Guiart, Roy. Lingn., B.N. 5698, p. 115a ds Gdf. Compl. : Bien est cest roi agaillardi, Oiez comme il fait le hardi); 1565 agaillardir, trans. (H. Esteienne, Conformité. Mots françois pris du grec ds Hug), seulement au xvies.; 1801 pronom. « se divertir gaiement », supra, même emploi ds D'Hautel, Dict. du bas-lang., 1808.
Dér. de gaillard*; préf. a-1*, dés. -ir. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bar 1960. − Bél. 1957. − Boiss.8. |