| AFFOURÉ, ÉE, adj. et subst. fém. A.− Emploi adj. Pourvu de fourrages : 1. À Hohenheim les animaux sont affourés quatre fois : à sept heures, foin; à midi, paille; à trois heures, pommes de terre; le soir, paille.
Journ. (Lar. 19e). B.− Emploi subst., région. Une affourée. 1. Ration de fourrage donnée aux bestiaux à l'écurie. Rem. Sens attesté ds FEW, t. 3, p. 154, s.v. fodar. 2. P. ext. Mesure agraire représentant plusieurs affourées : 2. Un tiers de jour de terre, ou 25 ares. 4 affourées valent un hectare.
H. Coulabin, Dict. des locutions populaires du bon pays de Rennes en Bretagne,1891. Étymol. ET HIST. − Terme normanno-pic. (FEW t. 152, p. 154a), dér. de affourer « donner du fourrage » (fin xivdéb. xves., Christ. de Pisan ds Gdf.), bien attesté dans la région normanno-pic. (FEW, loc. cit., et Gdf.), lui-même dér. de l'a. fr. fuerre, forre « fourrage » (1remoitié xiies. ds T.-L.) de l'a. bas frq. *fodar « nourriture des animaux ». |