| AFFENAGE, subst. masc. Régional 1. Action d'affener, de donner du foin, du fourrage. Le foin, le fourrage qui est donné : Affenage (Lg.) s. m. − Le foin, (...) que l'on donne aux bestiaux. − (...) Mettre à l'affenage, − pourvoir de fourrage un cheval.
Verr.-On. t. 1 1908, p. 18. 2. ,,Magasin de fourrages.`` (DG). Rem. Verr.-On., loc. cit. signale aussi le sens « action de panser les bestiaux, pansage ». Mais il semble qu'il s'agisse d'un autre mot, devenu homonyme du premier, peut-être dérivé de affiner « épurer, purifier »; affiner le chanvre, affinage (du chanvre) ,,(action de) le rendre délié à l'aide d'un peigne à dents fines.`` (FEW t. 3, s.v. finis); or le pansage se fait à l'aide de plusieurs instruments, dont l'étrille (dont les lames ont une forme dentelée) et le peigne. Prononc. : [afna:ʒ]. Étymol. ET HIST. − 1838, agric. (Ac. Compl. 1842 : Affenage. Action de donner à manger aux bestiaux, et particulièrement aux brebis).
Dér. de affener*; suff. -age*. BBG. − Bél. 1957. |