| AFFAÎTER, verbe trans. 1. ARCHIT., vieilli. Garnir une toiture d'un enfaîtement (cf. enfaîter). 2. Régional : 1. Terminer en faîte, par le haut, une meule de foin, un tas quelconque. On dit qu'un pailler est bien affaîté.
Verr.-On. t. 1 1908, p. 18. 2. Faire le faîte. Ex. : Affaîter une « bau » de paille.
J.-M. Rougé, Le Folklore de la Touraine,1943. Rem. Peu attesté même dans les dict. Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Aucune transcription de dict. Ds DG, il s'agit du verbe affaiter et non de affaîter. 2. Homon. : affaiter. 3. Dér. et composés : cf. faîte.
− Rem. Pour Besch. 1845, s.v. affaîter, la seule forme admise est enfaîter; Lar. 20e: ,, s'est dit pour enfaîter (vx)``. Land. 1834 et Lar. 19ele confondent avec affaiter (sans accent). Étymol. ET HIST. − 1690 (Fur. : Affaister [...]. Raccommoder le faiste d'une couverture, y mettre des faistieres); se dit peu d'apr. Trév. 1771.
Dér. de faîte*, préf. a-1*, dés. -er; supplanté par enfaîter*. |