| ADUSTION, subst. fém. MÉD., rare, vx. Cautérisation à l'aide du feu : Les Japonais attribuent, non sans raison, un grand nombre de maladies à la stagnation et à la putréfaction de cet air intérieur : voilà pourquoi ils emploient fréquemment la ponction et l'adustion pour les guérir.
J.-H. Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature,1814, pp. 147-148. Rem. Ac. 1798, Boiste 1834, Ac. 1835, Gattel 1841, Besch. 1845, Poit. 1860 et Ac. 1878 attestent le sens de « brûlure » (ou « action de brûler », ou « état de ce qui est brûlé »). Ac. Compl. 1842 signale en outre, avec l'indication ,,v[ieux] lang.``, le sens de « incendie, embrasement ». Prononc. : [adystjɔ
̃]. Étymol. ET HIST. − 1314 méd. « brûlure » (H. de Mondeville, Chirurgie, B.N. 2030, fo94 d ds Gdf. Compl. : Soient appliquees froides choses ostans l'adustion).
Empr. au lat. adustio (dep. Pline, Nat., 14, 127 ds TLL s.v., 901, 23 : picis... adustio). STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. − Littré-Robin 1865. − Nysten 1814-20. |