| ADURANT, ANTE, ADURENT, ENTE, adj. Vx. Brûlant, caustique, ardent. Soif adurante : La soif adurante est celle qui survient par l'augmentation du besoin et par l'impossibilité de satisfaire la soif latente. On l'appelle adurante, parce qu'elle est accompagnée de l'ardeur de la langue, de la sécheresse du palais, et d'une chaleur dévorante dans tout le corps.
J.-A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût,1825, p. 128. Rem. 1. Attesté ds Boiste 1834, Besch. 1845, Pt Littré, DG, Lar. 20e. 2. Les dict. signalent en outre médicament adurent, fièvre adurente. Prononc. ET ORTH. − Dernière transcription ds DG : à-du-ran, fém. -rant'. − Rem. L'ensemble des dict. écrivent adurent; Fér. Crit. t. 1 1787 : adurant. Étymol. ET HIST. − 1377 méd. « brûlant » (B. de Gordon, Pratique, I, 18 ds Gdf. Compl. : se doit garder de choses chauldes et adurentes).
Empr. au lat. adurens part. près. adjectivé du verbe lat. class. adurere « brûler ». STAT. − Fréq. abs. litt. : 3. BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. |