| ADÉPHAGE, adj. et subst. masc. Vorace, carnassier. − ANTIQ. GR. ,,Se disait particulièrement, chez les Athéniens, des chevaux qu'on nourrissait pour les courses de chars, ou pour la guerre.`` (Ac. Compl. 1842). Rem. Attesté également ds Besch. 1845. ♦ Épithète d'Hercule qui mangea un jour un bœuf entier. Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845. − ENTOMOL., plur. Coléoptères insectivores, nommés aussi caraboïdes, remarquables par leur nervation alaire et leurs sternites abdominaux. Rem. Attesté ds Lar. encyclop., Lar. 3 et Séguy 1967. − MÉD. Malade atteint d'adéphagie. Rem. Attesté ds Ac. 1798 Suppl. 1835 et Quillet 1965. − ZOOL. Se dit de tout animal vorace et carnassier. Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Lar. 20eet Quillet 1965. Lar. 20eprécise : ,,peu usité``. Prononc. − 1. Forme phon. − Seule transcription ds Land. 1834 : a-dé-faje. 2. Dér. et composés : adéphagie. Étymol. ET HIST. − 1835 méd., Ac. 1798 Suppl. 1835 : Adéphage : Adj. et s. (...) Malade atteint de l'adéphagie (...); 1842 hist. nat., Ac. Compl. : Adéphage (...) se dit de tout animal vorace et carnassier.
Empr. au gr. α
̓
δ
η
φ
α
́
γ
ο
ς « vorace, glouton » (dep. Théocrite, 22, 115 ds Bailly). BBG. − Séguy 1967. |