| ACROLÉINE, subst. fém. CHIM. Aldéhyde éthylénique, liquide volatil, incolore, d'odeur âcre et suffocante, obtenu par déshydratation de la glycérine : ... cette addition [de glycérine sur le bain de galvanisation] donne lieu à la production d'abondantes vapeurs d'acroléine, vapeurs suffocantes, très désagréables...
M. Gasnier, Dépôts métalliques directs et indirects,1927, p. 101. Rem. Selon la nomenclature officielle, l'acroléine porte le nom de propénal. Prononc. − 1. Forme phon. : [akʀ
ɔlein]. 2. Dér. et composés : acroléique (cf. Quillet 1965). Étymol. ET HIST. − 1866 chim. (Lar. 19es.v. : Acroléine ou acrol); signalé pour la 1refois en 1838 par Rudolf Brandes (1785-1842), pharmacien-chimiste all.
Formé du lat. acer « aigre, âcre » et olere « avoir une odeur »; suff. -ine*. BBG. − Bél. 1957. − Bouillet 1859. − Chesn. 1857. − Delorme 1962. − Fromh.-King 1968. − Grand. 1962. − Littré-Robin 1865. − Privat-Foc. 1870. − Rey-Cottez 1968 t. 36, p. 144. − Uv.-Chapman 1956. |