| ACIÉRAGE, subst. masc. A.− Vx. Méthode d'obtention de l'acier par carburation du fer dans un creuset (on disait aussi aciération). B.− GRAV. Opération consistant à recouvrir d'une couche d'acier par galvanoplastie, la surface d'une plaque métallique : 1. Aciérage (Grav.). − Procédé inventé par Salmon et Garnier et perfectionné par Jacquin, et consistant à recouvrir les planches de cuivre d'une couche impalpable d'acier à l'aide d'un dépôt galvanoplastique de fer ammoniacal.
J. Adeline, Lexique des termes d'art,1884. 2. Il me dit que l'aciérage n'enlève rien au brillant de ses pointes sèches, mais à la condition de l'emploi d'une autre encre, qu'il a découverte.
E. et J. de Goncourt, Journal,avr. 1895, p. 769. 3. Il [le dépôt électrolytique du fer] est connu à tort, pour cet usage [durcir la surface des planches de cuivre gravées], sous le nom d'aciérage; on sait en effet que le fer électrolytique retient une quantité notable d'hydrogène qui lui confère une (...) dureté comparable à celle de l'acier.
M. Gasnier, Dépôts métalliques directs et indirects,1927, p. 411. − ARMURERIE. Formation d'un mélange d'acier et de cuivre se déposant dans l'âme des bouches à feu après le tir. C.− Opération qui vise à donner à certains métaux la dureté de l'acier. Rem. Emploi attesté ds Rob et ds Duval 1959. Prononc. ET ORTH. : [asjeʀa:z]. − Rem. Ac. t. 1 1932 emploie comme vedette aciérage ou aciération. Étymol. ET HIST. − 1753 métall. « transformation (du fer) en acier » (Diderot,
Œuvres complètes, éd. Assezat-Tourneux, t. 2, p. 37 ds Gohin 1903 : fourneau d'aciérage).
Dér. de acier; suff. -age*. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Bél. 1957. − Cham. 1969. − Comte-Pern. 1963. − Éd. 1913. − Rey-Cottez 1968, t. 36, p. 143. |