| ACHOUR, subst. masc. Impôt prélevé, dans les pays musulmans, sur les récoltes de céréales et égal au dixième de cette récolte : 1. fischer. − Que faire en Algérie?
hulot. − Fournir les vivres de la guerre...
− Qui me les livrera?...
− Les razzias, l'achour, les khalifas.
H. de Balzac, La Cousine Bette,1847, p. 128. 2. ... elle [la dîme] est payable en nature. Parfois acquittée en numéraire, comme ce fut le cas de 1845 à 1919, elle est tombée en désuétude dans beaucoup de pays musulmans et notamment en Algérie où elle fut supprimée par le décret du 1erdécembre 1918, en même temps que les autres impôts arabes. De caractère religieux (...), l'achour entrait dans le système d'impôts réguliers des pays arabes en raison de ce fait que le chef politique était également, le plus souvent, le chef religieux de la communauté.
Romeuft. 11956. Rem. Littré précise : ,,impôt payé (...) au gouvernement français.`` Prononc. − Seule transcription ds Littré : a-chour. Lar. encyclop. écrit : ,,āchūr.`` Étymol. ET HIST. − 1847, sup.
Terme de dr. colonial empr. à l'ar. ašūr « dîme »; Lok. 1927, p. 11. BBG. − Romeuf t. 1 1956. |