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ACHORES, subst. masc. plur.
− MÉD. Dermatose appelée aussi teigne muqueuse ou croûtes laiteuses des enfants, caractérisée par la formation de petits ulcères sur le visage ou sur le cuir chevelu.
− MÉD. VÉTÉR. ,,Ulcérations superficielles de la peau, de la tête chez les poulains à la sortie des pâturages.`` (Littré-Robin 1865).
Rem. Achorion, qui désigne ordinairement un champignon pathogène d'une variété de la teigne, est défini par Garnier-Del. 1958 comme une dermatose parasitaire de l'homme et des animaux ,,siégeant surtout au cuir chevelu, caractérisée par la formation de croûtes jaunâtres``; il est alors synon. de achores (La Châtre t. 1 1865 traite séparément ces 2 mots).
Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Dernière transcription ds DG : à-kōr. 2. Homon. : cf. accord. 3. Hist. − Le mot est noté au plur. par tous les dict. du xixes. sauf par Ac. Compl. 1842, qui écrit achor, et par DG, qui emploie concurremment comme vedettes : achor et achore, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 2emoitié du xives. « gourme atteignant les enfants » méd. (Jard. de Santé, I, 402, La Minerve ds Gdf. : Les fueilles de ronce purgent les acores, c'est à dire furfure de la teste). Empr. au gr. α ́ χ ω ρ « gourme des enfants » attesté dep. Aristophane d'apr. Bailly, s.v. (cf. lat. achōr, -oris m., et achora, -ae f., « id » attesté dep. Priscien, Eup., 13 ds TLL s.v., 397, 8).
BBG. − Littré-Robin 1865. Nysten 1814-20.