| ACCOUPLE, subst. fém. VÉN. Courroie qui relie les attelles d'un collier en passant devant la tête du collier, dans certains cas dedans, avec laquelle on attache ensemble les chiens de chasse deux à deux et quelquefois trois à trois. Rem. Mentionné ds Ac. 1798, 1835, 1878, 1932, Littré, Rob.; DG est le seul à noter comme sens propre « attache », d'où serait dérivé le sens techn. (cf. étymol.). Prononc. : [akupl̥]. Étymol. ET HIST.
I.− 1. 1ertiers xives. « attache » (Perceforest, vol. V, fol. 95c ds Gdf. Compl. : Les acouples de ses nerfs qui les tenoient ensemble), attest. isolée; 2. 1701, Fur. s.v. : Accouple. Lien dont on attache les chiens ensemble.
II.− 1585 « union charnelle (d'êtres humains) » (Sonnet du sieur de Montessuy ds Cholières, Matinées,
Œuvres, éd. Tricotel et Jouaust, 11 ds Hug. : Ayant medeciné nos corps, vous ordonnez Vos saincts status nociers; les reigles vous donnez Quand, comment, avec qui, l'accouple conjugale Se fait, et ne se fait); 1585 « action de s'accoupler (d'animaux) » (Cholières, 5eAp. disnee, éd. id., p. 223 ibid. : Les bestes brutes, dés qu'elles sont empreintes, sont exemptes de ces accouples), ces 2 emplois ne semblent pas attestés postérieurement.
Dév. de accoupler*, aux sens I 1 et II 2; voir aussi couple et coupler. STAT. − Fréq. abs. litt. : 1. BBG. − Baudr. Chasses 1834. |