| ACCEPTEUR, subst. masc. Dispositif ou personne qui accepte. − ÉLECTRON. ,,Nom donné dans les semi-conducteurs aux centres « P ». Ce sont des impuretés qui créent un vide (ou un trou) dans le réseau électronique du cristal, vide qui peut être comblé par un électron pris sur un atome voisin. Cet atome est à son tour obligé de chercher un autre électron pour essayer de rétablir son équilibre électrique. Cette sorte d'aspiration électronique donne une apparence positive à ces centres.`` (Électron. 1963-64) : 1. En somme, on serait loin de la décomposition photochimique de l'haloïde et le sulfure d'argent jouerait le rôle « d'accepteur ».
Le Journal de physique et le Radium,1928, p. 452. 2. Il envisage (...) les ions métalliques centraux comme des accepteurs d'électrons...
Le Journal de physique et le Radium,1934, p. 314. − DR. COMM. ,,Celui qui a accepté une lettre de change.`` (Barr. 1967). Prononc. : [aksεptœ:ʀ]. Étymol. ET HIST.
I.− 1. 1389 accepteur de personne « celui qui prend en considération la qualité de la personne » (Philippe de Mézières, Songe du Vieil Pélerin, II, 12 ds Gdf. Compl. : ils sont accepteurs de personnes), 1482 « id. » (Ferget, Mir. de la Vie hum., fol. 147 vods Gdf. : Ceulx qui imposent nécessité aux souverains papes arguent Dieu estre acceteurs de personnes). − xvies. ds cont. relig. 1569 « id. » (Calvin, Serm. sur le liv. de Job, 49 (XXXIII, 616) ds Hug. : S'il eslit ceux que bon lui semble, il est accepteur de personnes. Pourquoi choisit-il plustost l'un que l'autre?); 2. 1461-1473 « celui qui reçoit (un serment) » (Stat. d'Edouard IV, Bibl. Louvre ds Gdf. : Le reteignour ou acceptour d'autiel serrement), attest. isolée; 1751 « celui qui accepte une lettre de change » terme de dr. comm. ds Encyclop. t. 1 s.v.
II.− 1928 terme d'électron. cf. supra.
Empr. au b. lat. acceptor (seule attest. av. le lat. chrét., au sens de « celui qui reçoit, qui approuve » Plaute, Trinummus, 204, TLL s.v. : qui illorum verbis falsis acceptor fui) au sens de « celui qui reçoit, agrée », Tertullien, Pat., 4 ds Blaise 1954 : Dominus omnium bonorum et demonstrator et acceptor; pas de spécialisation dans l'emploi I 2 en lat.; I 1 dep. Itala et Vulg., Actes, 10, 34 ds TLL s.v. : non est personarum acceptor deus; cf. Lex Bajuvar., 2, 16 ds Mittellat. W. s.v. BBG. − Barr. 1967. − Électron. 1963-64. − Fromh.-King 1968, p. 188, 234, 348, 358, 386, 406, 408. − Garnier-Del. 1961 [1958]. − Piéron 1963. − Rey-Cottez 1968, t. 36, pp. 133-144. |