| PORC (c ne se fait pas entendre) n. m. XIe siècle. Emprunté du latin porcus, « porc, cochon, pourceau ». Mammifère domestique omnivore de la famille des Suidés, élevé essentiellement pour sa chair et qu'on appelle aussi cochon domestique ou, simplement, cochon. Le porc mâle est appelé verrat, le porc femelle truie et les jeunes porcs porcelets ou gorets. Porc noir, porc blanc. Porc truffier, dressé à repérer les truffes. Le groin du porc. Les soies du porc, les grands poils qui poussent sur le haut de son cou et sur son dos, et qui servent à la fabrication de brosses utilisées en peinture et en orfèvrerie. Un élevage de porcs. Mener les porcs à la glandée. Saigner un porc. Dans certaines religions, le porc est considéré comme un animal impur dont la viande ne doit pas être consommée. • Par méton. La chair de cet animal, destinée à servir d'aliment. Porc salé, fumé. Un filet mignon de porc. Longe de porc, jarrets de porc. Pieds de porc panés, en gelée. Ellipt. Un saucisson pur porc. • Désigne aussi la peau de cet animal, utilisée en maroquinerie, en reliure, etc. • Expr. pop. Saigner comme un porc, abondamment. Manger comme un porc, salement ou de manière gloutonne. Fig. C'est un porc, un vrai porc, se dit d'un homme sale, répugnant ou dont les manières sont grossières. • Par ext. Porc sauvage, sanglier. Porc-épic, voir ce mot. |