| LAPIN, -INE n. XVe siècle. Issu de lapereau. ☆1. Petit mammifère rongeur de la famille des Léporidés, aux grandes oreilles et au corps ramassé, très prolifique. Un lapin de garenne. Lapin buissonnier. Un lapin de clapier, de choux. Un lapin angora, chinchilla. Lapin albinos. Le lapin couine, clapit ou glapit. À l'état sauvage, le lapin vit dans un terrier. Chasser, tirer des lapins. Un fermé de lapins, voir Fermé. Spécialt. Une fourrure, une peau de lapin. Une veste en peau de lapin ou, ellipt., en lapin. • Par méton. CUIS. Chair de cet animal. Un civet de lapin. Lapin en gibelotte. Lapin sauté chasseur. • Titre célèbre : Le Chat, la Belette et le Petit Lapin, fable de Jean de La Fontaine (1678). ☆2. Expr. fam. Courir, détaler comme un lapin, très vite. Tirer quelqu'un comme un lapin, sans lui laisser aucune chance. Coup du lapin, coup violent et parfois mortel sur la nuque, par allusion à la façon dont on tue les lapins en leur brisant les vertèbres cervicales. Monter en lapin (vieilli), se disait d'une personne qui montait en surnombre dans une voiture publique, s'installant en fraude sur le marchepied ou prenant place près du cocher. Pop. Poser un lapin à quelqu'un, ne pas venir à un rendez-vous. • Fig. Pattes de lapin, favoris courts. Cage à lapins, local, logement exigu et sans confort. En parlant d'une personne. Fam. C'est un rude, un fameux lapin (vieilli), un homme énergique, un brave. Un chaud lapin, un homme insatiable de plaisirs sexuels. C'est une vraie lapine, une femme qui fait beaucoup d'enfants. • Comme terme d'affection. Mon lapin, mon petit lapin. • Loc. fam. En peau de lapin, de peu de valeur, qui ne peut être pris au sérieux. Un révolutionnaire en peau de lapin. |