| FRONTIÈRE n. f. XIIIe siècle. Dérivé de front, au sens militaire. ☆1. Ligne conventionnelle marquant la limite d'un État, séparant les territoires de deux États limitrophes. Tracer une frontière. Frontière naturelle, marquée par un cours d'eau, une ligne de crête, etc. La frontière franco-belge. Franchir, passer la frontière. Assurer la défense des frontières. Regrouper des troupes près des frontières, sur les frontières. Incident de frontière. Violer les frontières d'un pays, les franchir par la force. Fermer les frontières, en interdire le franchissement. Contester une frontière. Rectification de frontière. En apposition. Ville frontière, située sur une frontière ou à proximité immédiate d'une frontière. Bâle, Genève, Hendaye sont des villes frontière ou des villes frontières. Poste frontière, lieu où le passage de la frontière est contrôlé. Gare frontière, située à proximité d'une frontière et où sont contrôlés voyageurs et marchandises. • Par ext. Limite entre deux régions, deux contrées voisines. Le Couesnon marque la frontière entre la Normandie et la Bretagne. Aux frontières du Sahara, à ses confins. Spécialt. Frontière linguistique. ☆2. Fig. Ce qui constitue le terme extrême ; ce qui marque la fin d'une chose et le début d'une autre. Les frontières du savoir humain. Faire reculer les frontières de la sottise, du mauvais goût. La frontière entre le vrai et le faux. |