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I. FOIRE n. f.
XIIe siècle, feire. Issu, par l'intermédiaire du bas latin feria, « marché, foire », du latin classique feriae, « jours consacrés au repos, fêtes ».
1. Grand marché public qui se tient à des dates régulières dans un même lieu et qui était souvent l'occasion de réjouissances. La foire du Lendit, à Saint-Denis, était une des grandes foires du Moyen Âge. Cette foire est la plus importante du département. Champ de foire, terrain où se tient ce marché (dans certaines régions, on dit aussi Foirail). Se dit notamment d'un marché spécialisé dans le commerce de tel ou tel produit, de telle ou telle marchandise. Foire aux bestiaux. Foire au pain d'épice, au jambon. La foire aux haricots d'Arpajon. Foire à la ferraille. • Expr. fig. S'entendre comme larrons en foire, être de connivence, généralement pour tromper quelqu'un. Litt. et péj. La foire aux vanités, la course aux préséances. Fam. Foire d'empoigne, voir Empoigne. • Spécialt. Les théâtres de la Foire, les théâtres forains, parodiques et bouffons, installés au XVIIe et au XVIIIe siècle sur les lieux de certaines foires parisiennes.
2. Fête populaire locale, qui se tient périodiquement sur la voie publique, et qui comporte des jeux, des attractions et des spectacles ambulants. Les manèges et les baraques de la foire. Un hercule de foire. Par anal. Pop. Lieu bruyant, où règnent l'agitation et le désordre. Quelle foire ! Faire la foire, faire la fête, mener joyeuse vie.
3. Grande manifestation industrielle et commerciale où sont présentés des produits nouveaux, des techniques nouvelles. La foire de Paris, de Lyon, de Marseille. La foire du livre à Francfort. Une foire internationale. Une foire exposition.