| BOND n. m. XIVe siècle. Déverbal de bondir. ☆1. Action d'un homme ou d'un animal qui s'élève subitement par un saut. D'un bond, il franchit le fossé. La détonation fit faire au cheval un bond en arrière. Un bond de côté. Les enfants faisaient des bonds de joie. Le chat a fait un bond. • Expr. fig. N'aller que par sauts et par bonds, s'exprimer, se conduire avec une vivacité déréglée, sans ordre, sans liaison dans les idées ou les actions. ☆2. Action d'avancer d'un seul élan vers un but. MILIT. L'infanterie progressait par bonds successifs, avançait en marquant des temps d'arrêt. Spécialt. Fig. Progression brusque. Le bond en avant des valeurs étrangères. Expr. fig. et fam. Ne faire qu'un bond, se précipiter vers quelqu'un ou quelque chose. Je n'ai fait qu'un bond pour me rendre à son chevet. D'un bond, très rapidement, sans interruption, sans arrêt. D'un bond, je suis allé le trouver. ☆3. Mouvement d'un corps inerte qui rejaillit après avoir frappé un obstacle. Les bonds d'une balle. Expr. Saisir la balle au bond, la saisir au moment où elle s'élève de terre et, fig., saisir vivement et à propos une occasion favorable. Saisir au bond un mot, une invitation, s'empresser d'en faire son profit. Faire faux bond, au jeu de paume, se dit d'une balle qui, après avoir touché le sol, prend une direction imprévue et, fig., manquer à un engagement, à un rendez-vous. Plusieurs convives nous ont fait faux bond. |