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COURAGE n. m.
XIe siècle, au sens de « cœur, siège des sentiments ». Dérivé de cœur.
1. Disposition morale qui fait entreprendre des choses difficiles, hardies et détermine à supporter la souffrance, à braver le danger. Le courage militaire. Le courage civil. Le courage physique, intellectuel, moral. Donner, inspirer du courage. Rendre, redonner courage à quelqu'un. Prendre, reprendre courage. Perdre courage. Manquer de courage. Le courage lui manque. Exciter le courage de quelqu'un. Un grand courage l'anime. N'écouter que son courage. Supporter la souffrance avec courage. Expr. Avoir le courage de ses opinions, ne pas hésiter à les exprimer en toute circonstance. Par méton. Litt. Enflammer les courages.
2. Énergie, zèle, ardeur. S'armer de courage pour se mettre au travail. Ne pas avoir le courage de se lever, de sortir, etc., ne pas en avoir la force ou l'envie. Par antiphrase. Ne pas avoir le courage d'abandonner ses enfants, ne pas en avoir le cœur ; ne pouvoir s'y résoudre. Je n'ai pas le courage de lui refuser cette joie. Expr. fig. et fam. Prendre son courage à deux mains, faire effort sur soi-même pour accomplir un acte difficile, pénible et devant lequel on a longtemps hésité.
3. Litt. Personne qui se distingue par sa noblesse d'âme ou par une grande force de caractère. Un grand courage dédaigne de se venger. Les grands courages ne se laissent pas abattre par l'adversité.
4. Interjection exhortant à la fermeté, à la patience. Allons, courage, mes amis ! Bon courage ! Du courage, nous arrivons ! Iron. Courage, fuyons ! Eh bien, bon courage ! pour souligner la difficulté d'une entreprise.