| TRANSPORT. n. m. Action de porter d'un lieu à un autre. Le transport de ses meubles lui a coûté cher. Le transport de ces marchandises se fait par bateau. Moyens de transport. Payer les frais de transport. Le transport des terres est d'une grande dépense. Ce malade n'est pas en état de supporter le transport. Le transport de l'énergie électrique. Il se dit, spécialement en termes de Procédure, de l'Action d'une personne qui, par autorité de justice, se rend, se transporte sur les lieux où sont les choses sujettes à un examen, à une vérification, à une visite. Transport d'un juge, d'un commissaire, d'un expert sur les lieux. En termes de Marine, il se dit d'un Bâtiment chargé de transporter des troupes, des munitions, etc. Il se dit figurément de la Cession d'un droit qu'on a sur quelque chose. Il m'a fait transport de ce qui lui est dû par un tel. Faire le transport d'un billet, d'une rente. Accepter un transport. Je n'ai point consenti au transport qu'il voulait me faire. Il se dit encore d'un Mouvement passionné, d'un élan qui nous met en quelque sorte hors de nous-mêmes. Éprouver un transport de joie. Se livrer à des transports de colère. Transport d'amour. Transport amoureux. Transport de jalousie. Transport jaloux. Je l'ai trouvé dans un transport extraordinaire. Il avait peine à contenir, à modérer ses transports. Il fut accueilli, écouté, applaudi avec transport. Transport poétique. Transport prophétique. En termes de Médecine, Transport au cerveau ou, absolument, Transport, Délire, égarement d'esprit causé par la maladie. Il a une grosse fièvre et on craint un transport au cerveau. |