| PARC. n. m. Grande étendue de terrain, entièrement clos, comprenant des bois, des prairies et parfois des pièces d'eau, et entretenu pour l'agrément. Clore un parc. Un parc de cinq cents hectares. Un parc dessiné par Le Nôtre. Parc à la française. Parc anglais. Le parc de Versailles. Parc municipal. PARC se dit également d'un Pâtis entouré de fossés ou de haies, où l'on met les bufs pour les engraisser. Mettre les bufs au parc. C'est un parc assez grand pour engraisser deux cents bufs. Il désigne aussi une Clôture faite de claies, où l'on enferme les moutons en été, quand ils couchent dans les champs. PARC, en termes de Chasse, désigne une Enceinte de toiles dans laquelle on enferme les bêtes noires. Il se dit, par analogie, en termes de Pêche, de Diverses clôtures que l'on fait pour prendre ou pour conserver du poisson; et, plus particulièrement, d'un Lieu préparé pour y mettre des huîtres, des moules qu'on y laisse se développer. Parc aux huîtres. Parc à moules. PARC, en termes militaires, désigne un Endroit où l'on entrepose du matériel d'artillerie, d'aérostation ou d'aviation. Parc d'artillerie. Parc aérostatique. Il se dit, par extension, de la Réunion des voitures qui transportent à la suite d'une armée le matériel de l'artillerie, du génie, de l'administration. Parc national, Grande étendue de terrain réservée, dans un pays, pour la sauvegarde des curiosités naturelles. |